La question de la dette de la Sécurité sociale et de l’Unedic refait son apparition !
Dossier complet, sur le site de la CGT, organismes sociaux
Notre gouvernement, la commission européenne trouve soudain des milliards … mais pour quelle politique ? Encore une fois nos dirigeants s’évertuent à sauvegarder le système qui exploite les humains et la planète qui à en aggraver le sort de l’un et l’autre. Quelques éléments de réflexion :
France : Sur les 115 milliards de dette directe, 300 milliards de prêts garanties par l’état … l’interview de Fabien Gay voir la vidéo
Europe : Le plan européen de 500 milliards d’euros présenté par #Merkel et #Macron est sans commune mesure avec les besoins réels, estimés à 2 000 milliards d’euros. A mettre en rapport avec son produit intérieur brut (PIB) de 16 210 milliards.
Surtout, ce n’est pas de l' »argent frais » mais de nouvelles dettes qu’il faudra rembourser en appliquant des mesures d’austérité.
Après avoir exigé pendant des années des États membres qu’ils fassent des économies notamment sur la santé, l’Union européenne prétend désormais secourir les secteurs touchés avec des prêts conditionnés à de futures politiques d’austérité.
Laurent Brun : Non l’Union Européenne n’est pas la sauveuse de notre économie !
Le soi disant plan de relance franco allemand pose en lui même un certain nombre de questions (nouveau recul de souveraineté en matière de politique économique, conditions de remboursement qui pourraient amener une étape supplémentaire vers le fédéralisme, critères de sélection des projets…).
Mais c’est surtout une gigantesque arnaque idéologique qui vise à présenter l’Union européenne comme la solution à la crise alors qu’elle en est une des causes.
Pour les services publics, par exemple, les règlements de l’Union européenne consacrent l’obligation de mise en concurrence, le principe du « bénéfice raisonnable » (donc de la profitabilité du service public), et surtout les instruments « indépendants » de contrôle bureaucratique et financier qui ont fait grossir les « tetes » administratives et réduire les effectifs de production, un des problème révèlé au grand jour dans cette crise.
Je ne développe pas …
… sur le rôle de la banque centrale qui n’aide plus au financement des grands projets mais uniquement à la protection de la bourse et des grands patrimoines,
… sur les critères de convergence ou les contraintes budgétaires qui imposent aux états la réduction des budgets sociaux,
… sur la libre circulation des capitaux qui a organisé les délocalisations, etc…
Je ne reviens pas sur le fait que l’UE a été immédiatement au chevet des bourses mais n’a pas organisé une seule seconde la lutte contre l’épidémie (démarches de coopération des labos publics de recherche, mobilisation des forces productives pour fournir masques et matériel… nous n’avons rien vu de tout ça, ils n’ont même pas idée que ça aurait pu être leur rôle tellement ils sont éloignés de la coopération… tout juste parlent ils de raté sur la coordination des mesures prises par les États membres alors que justement cela n’a aucun intérêt car les états ont décidé les mesures en fonction de leurs capacités hospitalières, et des caractéristiques de leur pays).
Tous les maux ne viennent pas de l’Union Europeenne mais l’Union Européenne est la caisse de résonance de tous les pires dogmes de l’ultraliberalisme. Donc je ne soutiens pas le plan de relance européen. Et je regrette profondément la déclaration unitaire des organisations syndicales qui le soutiennent.
A l’Assemblée Nationale Discussions générales sur « le 2ème Projet de Loi de Finance Rectificative ». Intervention de Fabien Roussel Député du Nord (20ème circonscription) Secrétaire National du PCF
La pandémie révèle chaque jour un peu plus la responsabilité écrasante de notre modèle économique, du poids de la finance et des logiques de profits qui ont prospéré sur l’exploitation des hommes et de la planète.
Nous avons été bien seuls, ces dernières années, à alerter, avec quelques autres, sur la déshumanisation de la société, les risques écologiques ou la casse de nos services publics, notamment celui de la santé.
Aujourd’hui, chacun y va de sa petite rengaine pour dire qu’il faut tout changer : tout le monde veut plus de souveraineté économique, d’industrie et de services publics, et nos soignants sont devenus des héros. Mais comment voulez-vous être crédible, monsieur le secrétaire d’État, après tant de revirements ?
Alors, quand nous avons à débattre d’un plan d’urgence pour le pays – doté de 110 milliards d’euros, excusez du peu – permettez-nous d’être exigeants. Un plan à 110 milliards d’euros, ce n’est pas une paille ! Nous aurions aimé pouvoir en faire bouger quelques lignes … La suite de son intervention
On entend dire que, malgré les gilets jaunes et les grèves, l’attractivité de la France ne serait pas atteinte et aurait même progressé.
Mais la vérité, c’est que la crise des gilets jaunes, les grèves contre la réforme du Code du travail, celles de la SNCF l’an passé, celle d’aujourd’hui, sans précédent, sur les retraites sont les corollaires de ce qu’on appelle l’attractivité de la France.
C’est au prix de la destruction du modèle social qui est le nôtre, d’une pression permanente sur les salaires et la productivité avec la complicité du Medef, de la mise en cause des services publics, que la France est « bankable » aux yeux de la finance mondiale. L’article c’est ici
Ces gens là ne sont riches que parce qu’ils exploitent la force de travail et pillent la nature ! Selon le rapport annuel d’OXFAM / Les milliardaires détiennent plus d’argent que 60% de l’humanité et en France les 10% les plus riches des Français concentrent la moitié des richesses du pays avec 41 milliardaires, soit quatre fois plus qu’après la crise financière de 2008. La richesse cumulée de ces derniers représente 329,9 milliards de dollars ( plus de 296 milliards d’euros), soit cinq fois plus qu’après la crise financière.
L’ONG indique ainsi « que si quelqu’un avait pu économiser l’équivalent de 8 000 euros, par jour depuis la prise de la Bastille, il n’arriverait aujourd’hui qu’à 1 % de la fortune de Bernard Arnault » : sur Euronews.
Nous sommes près de 100 000 à soutenir la grève contre la réforme des retraites. Tout comme le gouvernement, les grévistes ne font pas de trêve pour Noël et nous pouvons les soutenir en convainquant nos proches de se mobiliser avec nous.
Préparez vos repas de famille ou entre ami·e·s avec des argumentaires qui mettront tout le monde d’accord : Pétition et explication sur le site d’Agathe DU COLLECTIF NOS RETRAITES
Si le passage à la retraite à points frapperait les plus jeunes, les autres seraient aussi touchés par le projet du gouvernement. Ce dernier exige de réaliser 30 milliards d’euros d’économies d’ici à 2030, qui se concentreront sur les personnes nées entre 1960 et 1975.
Vous pensiez être épargné par la réforme des retraites, car le passage au système à points ne vous concerne pas ? C’était sans compter la mise en place de l’âge pivot, la solution privilégiée par l’exécutif pour couper dans les dépenses. Parmi les grands enfumages du gouvernement, affirmer que les personnes nées avant 1975 ne seront pas concernées peut tenir la palme.
Le premier ministre a ainsi affirmé sa volonté de mettre en place des « mesures d’équilibre » avant la généralisation du système à points (en 2037), lesquelles toucheront les personnes nées entre 1960 et 1975. En se basant sur les prévisions du Conseil d’orientation des retraites (COR), il entend réaliser 30 milliards d’économies à l’horizon 2030 à leurs dépens.
à découvrir sur le site d’agathe du collectif nos retraites et sur cet article de l’Humanité
Les Économistes Atterrés : Retraites, les 12 idées reçues à combattre
… enfilent leur gilet en or : 57,4 milliards d’euros ont été dépensés en dividendes et rachats d’actions, l’année dernière, par les 40 plus grandes sociétés cotées en Bourse en France, établissant un nouveau record absolu. Les salariés et l’investissement sont les grands perdants de ces choix financiers.
Les entreprises du CAC 40 n’ont jamais autant choyé leurs actionnaires. Selon la Lettre Vernimmen, une publication spécialisée des milieux d’affaires citée hier par les Échos, 57,4 milliards d’euros ont été dépensés en dividendes et rachats d’actions l’année dernière par les 40 sociétés cotées, établissant un nouveau record absolu.
Le dernier en date remontait à 2007, juste avant l’éclatement de la crise financière, avec 57 milliards d’euros distribués à l’époque.
La performance de 2018 n’est donc pas anodine : « Les géants du CAC 40 ont enfin tourné la page de la crise financière », note le journal les Échos. La suite ici …
Les multinationales doivent payer leurs impôts là où elles réalisent leur activité et non dans les paradis fiscaux.
Pour le prélèvement à la source des bénéfices des multinationales : 40 % des profits des multinationales, soit 600 milliards de dollars (529,5 milliards d’euros) échappent à l’impôt grâce au transfert de bénéfices dans des paradis fiscaux via des mécanismes bien connus. Pour une autre utilisation de l’argent
GOOGLE vient une nouvelle fois d’en faire la démonstration. Leur efficacité est un camouflet infligé publiquement aux Etats : en 2016, les entreprises américaines ont ainsi enregistré plus de profits en Irlande qu’en Chine, au Japon, au Mexique, en Allemagne et en France réunis. Et sur ces profits colossaux, elles se sont vu infliger le taux de… 5,7%. Résultat, avec de telles pratiques, l’Union européenne perd chaque année l’équivalent de 20% du montant de l’impôt sur les sociétés. La suite ici …
Les cadeaux donnés aux riches, c’est nous qui les payons ! Idem pour les impôts que les multinationales ne paient pas. Après il faut pas s’étonner que le pouvoir d’achat baisse et que les taxes augmentent
Concernant les nouvelles hausses du carburant, Édouard Philippe a ainsi confirmé l’attaque sans précédent du gouvernement envers le pouvoir d’achat des retraités, des familles les plus modestes et de la classe moyenne : 2 milliards par an aujourd’hui, 10 milliards par an à l’horizon 2022.
C’est du vol fiscal en bande organisée au moment où les ultra-riches encaissent les cadeaux du gouvernement, les uns après les autres.
Ces montants sont insupportables pour les dizaines de millions de Françaises et de Français obligés de prendre leur voiture pour aller travailler, notamment les ruraux : un Français sur deux vit dans une commune de moins de 9 500 habitants.
Est-il normal de taxer une fois de plus le maçon ou la caissière qui n’ont d’autre choix que de prendre de leur voiture pour aller travailler et en même temps d’exonérer une fois de plus le patron du CAC 40 qui fait trois fois le tour du monde en avion sans jamais voir son kérosène taxé ? l’interview Notre tract propositions
Chèques énergie, carburant, eau, santé, resto, vacances… comment les toucher ?
Connaissez-vous Lars Olofsson ? Voici un petit texte qui date de 2011 et pourtant qui est d’actualité . Il montre la gestion des entreprises par les oligarques du grand capital. Dans ce système les entreprises ne sont là que pour servir prioritairement de vache à lait aux principaux actionnaires. Les hommes changent mais les méthodes restent !
( Construire un nouveau progrès social pour la France, c’est ici. )
Connaissez-vous Lars Olofsson ? Diplômé de sciences économiques après des passages remarqués aux States et en Suisse, ce Suédois de cinquante-neuf ans est le directeur général d’un des fleurons de la grande distribution, Carrefour, numéro deux mondial.
A Paris, lors d’une assemblée générale pour le moins tendue durant laquelle salariés, syndicalistes et certains actionnaires ont exprimé leur mécontentement, Lire la suite
Impasses du capitalisme : une grande banque donne raison à Marx …L’Humanité, en partenariat avec tous les acteurs associés du comité « Marx 2018 », organisera une journée de rencontres et de débats ouverte à tous (attention, préinscription obligatoire !) autour de l’œuvre de Marx et ses résonances contemporaines, ponctuée de lectures et de moments artistiques et théâtraux Samedi 17 Fev de 9 à 23H
Le décryptage du budget 208 et les grandes orientations prévues pour les 5 années à venir. En 2 mots … Nos députés présentent leur contre-budget
Extraits : Les couches populaires vont ainsi subir une hausse de leurs prélèvements fiscaux de 1,2 Milliards d’€ au titre de l’augmentation des taxes indirectes sur la conso. S’ajoutent la hausse de la CSG et la baisse des l’APL. Elles subiront le rationnement supplémentaire des services publics et de l’assurance maladie conséquence de la réduction de la dépenses publique dont 3 milliards pour les collectivités territoriales, 7 milliards pour le budget de l’Etat et 5 milliards pour celui de la protection sociale.
Par contre pour les détenteurs de capitaux et les entreprises c’est Byzance ! Les premiers bénéficieront d’une aubaine fiscale de 5,5 milliards d’€. D’une part au titre de la baisse/suppression de l’ISF, symbole de l’option «pro-finance» de ce gouvernement qui supprime ainsi toute imposition des actifs financiers pour ne conserver qu’un impôt sur la fortune immobilière. De l’autre du prélèvement fiscal unique qui soumet à un taux unique de 30% l’ensemble des revenus du capital des ménages. Les secondes verront leur contribution fiscale baisser de 5,9 milliards, réduction de l’IS montée en charge du CICE.
Mais l’entreprise de casse de notre modèle social trouve sa quintessence dans la transformation en profondeur de la structure des prélèvements fiscaux et sociaux avec pour cibles prioritaires la protection sociale et les collectivités territoriales.
La Lettre de nos parlementaires : un autre budget est possible Le fichier pdf ici
Où va l’argent de l’Etat ? Visualisez en un coup d’œil le budget 2018 : Les décodeurs
La perception du capitalisme par les Français, dans le contexte de crise amplifiée depuis l’automne 2008, s’appuie d’abord sur un paradoxe majeur. Alors que la crise sociale (et non uniquement financière ou économique) s’amplifie de manière significative, les forces anticapitalistes ne se sont pas imposées.
Si le Front de gauche a réalisé un beau score (11 %) au premier tour de la présidentielle de 2012, les mouvements politiques ou syndicaux anticapitalistes semblent depuis lors marquer le pas.
Une première hypothèse consiste à penser que le capitalisme est largement accepté au sein de la société française et que les forces anticapitalistes se heurtent à un plafond infranchissable d’adhésion au système économique dominant.
Cette première hypothèse est fausse. Dans l’ensemble des enquêtes d’opinion réalisées au cours des dix dernières années, le capitalisme souffre d’une image négative auprès d’une très large majorité d’interviewés. Alors qu’en est-il ? ? La suite ici …
Sur LCP la radiographie d’une découpe planifiée de notre industrie : l’exemple Alstom, après la vente à Général Electric et Siemens …
Ou Comment une oligarchie au service du capitalisme industriel et financier brade les atouts industriels de notre pays, son indépendance, fabricant le chômage de masse et la dépendance de la France .
Les politiques libérales menés depuis des années par le PS et la droite ayant préférés servir cette bourgeoisie là qui a toujours mis en avant ses intérêts avant ceux de la France avec les résultats que l’on sait .
C’est au peuple de France à trouver en lui les ressources nécessaires pour s’y opposer et proposer une alternative progressiste. C’est à quoi nous nous employons !
Les « Paradise Papers » ne révèlent pas un « dysfonctionnement », ils sont au contraire le « cœur » du « système libéral mondialisé, financiarisé, dérégulé, de la machine finance qui veut accumuler, et surtout ne pas participer à la solidarité et au fonctionnement des sociétés et des États.
Le parlementaire est l’auteur avec son frère Alain Bocquet de Sans domicile fisc. En 2012, il a travaillé pour la Commission d’enquête sur l’évasion des capitaux et des actifs hors de France et ses incidences fiscales, dont il était le rapporteur.
Éric Bocquet insiste sur le caractère « systémique » de l’évasion fiscale, qui se cache derrière les exemples de personnalités publiques et politiques épinglées par ces révélations.
On n’est jamais si bien reconnu que par les siens. L’économiste libéral Nicolas Bouzou l’affirmait récemment sans crainte : « Le programme de Macron est de même nature que celui de Fillon. » Le très libéral think tank Ifrap a d’ailleurs du mal à les départager dans son évaluation des programmes économiques, tous deux « procèdent à des économies de dépenses nettes qui font diminuer le poids des dépenses publiques dans le PIB ».
Il préfère finalement Fillon, « le seul candidat à opter pour une stratégie de baisse des prélèvements obligatoires ». Nicolas Bouzou concède que « si Emmanuel Macron prévoit à ce stade beaucoup moins d’économies que François Fillon, c’est sans doute qu’il anticipe plus que lui la résistance des Français en cas de réformes trop radicales »…
Comment ne pas donner crédit à François Fillon quand, cri du coeur, il s’exclame que Macron « copie » son programme ? Bouzou, encore, distingue bien que Fillon « n’accompagne pas sa politique d’un plan d’investissement conséquent », que Macron met « beaucoup plus l’accent sur la transition écologique », pour conclure que « les deux programmes se distinguent principalement par leur dimension », en ce qui concerne la réduction de la dépense publique.
Même dans les angles morts de leurs programmes, les deux se rejoignent : sur l’évasion et la fraude fiscales, Emmanuel Macron veut « alourdir les sanctions » sans plus de précisions qui inquiéteraient les multinationales et les fraudeurs, tandis que François Fillon n’en fait pas mention dans son programme.
La seule fraude qui l’intéresse est celle à l’assurance-maladie, marginale. Comme s’il n’y avait aucun problème à voir filer 80 milliards chaque année.
Alors, n’y aurait-il que des différences de style, de degré seulement entre ces deux candidats ? Austérité, libéralisation, stigmatisation… L’Humanité a passé en revue les points saillants de leurs programmes économiques. Au jeu des différences, il faut avoir l’oeil aiguisé. La revue de détail des deux projets c’est dans l’Humanité.fr
l’ÉvasioN fisCale N’esT Pas uN dysfoNCTioNNeMeNT du CaPiTalisMe libÉral, elle en est le Cœur ! Les révélations spectaculaires qui ont émaillés l’actualité de ces derniers mois – des PanamaPapers à LuxLeaks- ont mis le problème de l’évasion fiscale sur le devant de la scène :
Loin de constituer un phénomène exceptionnel elle est au coeur même de la logique capitaliste, et c’est bien cette dernière qu’il s’agit de combattre.
Les moyens de lutter contre l’évasion fiscale existent, nous ne sommes pas condammnés à l’impuissance face à ce véritable hold-up, vous pourrez découvrir dans ce numéro des pistes et des propositions pour y mettent fin
Notre ennemi c’est toujours la finance : Alors quelles mesure concrètes prenons-nous contre çà à gauche ! Sortir de l’austérité et de la précarité, combattre les inégalités et les discriminations, maîtriser la révolution numérique et informationnelle, engager la transition écologique, développer les services publics… une telle politique nécessite de changer l’utilisation de l’argent !
Le PCF propose des mesures concrètes qu’une majorité de gauche pourrait mettre en œuvre immédiatement à l’appui des luttes sociales. Le lien sur le site du PCF.
Après Sarkozy : Les paradis fiscaux, c’est fini ! Et Hollande : La finance, c’est mon ennemi ! Voici Panama Papers : « le casse du siècle !»
11,5 millions de documents provenant de l’entreprise panaméenne Mossack Fonseca, spécialisée dans le montage de sociétés offshore pour extraire l’argent à l’imposition ou le blanchir, ont été analysés par des journalistes du monde entier.
Tous les pays sont concernés par la fraude, 214 000 entreprises, plus de 500 banques, des dizaines de personnalités politiques…
Se côtoient dans les « braqueurs », des chefs d’État, des mafieux, des chefs d’entreprises, le Hezbollah, des sportifs, des banquiers, des hommes politiques de droite, du Front national et du parti socialiste… Le Panama, après la Suisse, serait devenu leur nouvelle destination préférée.
Et ces informations ne sont issues que d’un seul des nombreux cabinets qui aident les grandes fortunes à cacher leur argent.
L’évasion fiscale, c’est, pour l’estimation la plus basse, 25 000 milliards d’euros. Soit :15 fois le Produit Intérieur Brut de la France.
D’un autre côté avec le CICE on parle de 40 milliards donné aux entreprises sans contrepartie et qui n’ont crée pratiquement aucun emploi … et avec la loi travail, ce sont les salarié-e-s qu’on veut encore ponctionner.
En 2012, Eric Bocquet, sénateur Pcf du Nord, rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur l’évasion fiscale, ( son interview ) avait estimé cette fraude pour notre pays à un niveau de 60 à 80 milliards.
Il faut se donner des moyens conséquents pour lutter contre le casse du siècle. Imaginons une « COP 21 de la fiscalité ».
Pour récupérer cet argent au services des peuples et de leurs besoins, il faut protéger les lanceurs d’alerte autrement qu’avec des mots creux et mettre en œuvre
les préconisations du rapport de cette commission d’enquête parlementaire qui ont été approuvées par un vote à l’unanimité en 2013… et qui sont restées lettre morte !
Si François Hollande et le gouvernement veulent agir, passer des paroles aux actes, qu’ils retirent le texte patronal sur la loi travail et qu’ils inscrivent en urgence à l’ordre du jour du Parlement la proposition de loi pour lutter contre l’évasion fiscale.
Alors que la France vient de demander la transmission du fichier Panama Papers, nous demandons la plus grande transparence et la protection des lanceurs d’alerte qui n’est toujours pas assurée.
Panama papers : les salarié-e-s sont pressurés par la loi El-Khomri et l’argent coule à flot vers les paradis fiscaux : Les infos sur le site du PCF !
Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot : « Les plus riches veulent détruire la solidarité » Leur interview, c’est ici….
Le tract du PCF a diffuser sur l’évasion fiscale. C’est ici…
Un bulletin de salaire réduit .. et opaque ! La feuille de paye passe à la moulinette du choc de la simplification !
L’objectif annoncé du gouvernement est de la clarifier dans un souci de pédagogie et d’économies substantielles ! En fait il s’agit d’un marché de dupes destiné à masquer la continuation de la casse des droits des travailleurs !
Lutter contre la complexité ne doit pas se faire au détriment de la connaissance et de la transparence. La CGT juge les recommandations du rapport « contraires » aux intérêts des salariés.
Elle dénonce notamment la perte d’informations indispensables, notamment sur les détails relatifs aux retraites (taux et bases de calculs). Elle critique aussi la méthode employée .( Le modèle de bulletin de paye a été testé par 19 salariés, dont 9 d’une seule entreprise, sur 23 millions en France et qui d’ailleurs ne l’ont pas tous approuvé. Les exigences des salariés en matière de démocratie sociale sont bafouées.)
Elle n’est pas opposée à une simplification du bulletin de paye afin qu’il soit plus lisible pour le salarié, mais la simplification se doit de donner du sens au bulletin de paye en mettant le salarié au centre des préoccupations du groupe de travail et en rendant plus compréhensible les fondements de notre système français de solidarité.
Pour FO, le risque existe de ne plus pouvoir à l’avenir « déceler » les éventuelles « erreurs » ou « fraudes de l’employeur ». Lire la suite
Projet Loi Macron Intervention de Pierre LAURENT au Sénat … 8 avril 2015
Le projet de loi « croissance et activité », autrement appelé loi Macron, dont nous entamons la discussion aujourd’hui au Sénat n’aurait jamais dû parvenir jusqu’à nous. Privé de majorité à gauche à l’Assemblée nationale, il n’a du son salut qu’au coup de force du Premier Ministre à l’Assemblée et à la décision d’utilisation du 49-3. C’est donc un texte démocratiquement entaché dont nous poursuivons la lecture.
Depuis ce scandaleux épisode bafouant la souveraineté parlementaire, la politique de votre gouvernement a une nouvelle fois conduit à une lourde défaite électorale après celle des municipales, des européennes et des sénatoriales.
Nier le lien direct entre le contenu de votre loi, de votre politique en général, de la violence de vos pratiques, et ces débâcles électorales, relève soit de l’aveuglement idéologique, soit d’un choix assumé et malheureusement je le crois, les deux à la fois.
la suite …………………………….ici